Le pass sanitaire

, par udfo34

Editorial du Secrétaire Général, Franck MARY-MONTLAUR

Je vous avais déjà évoqué la position de notre organisation syndicale à travers les différents écrits :

 Notre Camarade Yves VEYRIER notamment lors de l’entretien du 06/07/21 à l’Élysée sur la vaccination obligatoire en lien avec le risque d’une quatrième vague liée au variant Delta : « il ne nous revenait pas de nous substituer aux pouvoirs publics en la matière. Les prescriptions d’ordre public en matière de santé relèvent de la responsabilité du gouvernement sans oublier qu’Il faut que les mesures nécessaires à une protection la plus efficace de la santé soient mises en œuvre. »
 La confédération FO s’est adressée au Premier ministre ainsi qu’aux Présidents des deux assemblées du Parlement. Elle rappelle – tant au plan national que par le canal de ses syndicats et délégués sur le terrain – que nous n’avons eu de cesse d’exprimer, de militer et d’agir à notre niveau, depuis le début de la pandémie, pour que la priorité soit mise à la protection effective de la santé des salariés, comme de la population plus largement, dont font partie aujourd’hui à la fois la possibilité pour tous de se vacciner au plus vite et le plus largement, et les moyens et effectifs des services de santé (hôpitaux, EHPAD, secteurs social et médico-social notamment…), de la sécurité sociale, de la médecine du travail. A cet égard, FO revendique et soutient la possibilité de se faire vacciner sur le temps de travail.
 Franck HOULGATTE, Secrétaire National de L’Union Nationale des Syndicats de la Santé Privée FO, dans sa dernière communication :« Sous couvert d’obligation vaccinale et de pass sanitaire, cette loi s’attaque un peu plus au Code du Travail en créant un nouveau droit de licenciement aux mains de patrons du privé, sans même les possibilités élémentaires de défense pour les salariés qui ne seraient pas vaccinés contre le COVID-19, alors que le Conseil d’État estime que ces dispositions contreviennent tout à la fois aux règles du Code du Travail et du statut de la Fonction Publique, et aussi à une convention de l’Organisation Internationale du Travail. Il n’est pas acceptable que les soignants, et les salariés en général, soient montrés du doigt comme des responsables de l’épidémie, qu’ils soient menacés de licenciement. Ce sont eux qui sont allés travailler sans protection, sans matériel, pendant des mois, ce sont eux qui, bien que contaminés par le virus ou cas contact, se sont vus signifier l’obligation de venir travailler. Et c’est le gouvernement qui depuis un an a fermé plus de 1800 lits d’hôpitaux, c’est lui qui les étrangle financièrement, ce qui conduit à la fermeture pendant l’été de centaines de lits sur tout le territoire à un niveau jamais atteint ! ... Nous avons toujours privilégié l’information afin d’expliquer et rassurer pour créer les conditions et un environnement facilitant l’accès au vaccin pour tous. »
 A FO, nous sommes attachés à la préservation des droits individuels et collectifs, à la liberté de réunion, déjà entravée au gré des confinements et mesures de jauges sanitaire. Nous exigeons les moyens, les lits, les personnels nécessaires au bon fonctionnement des établissements médicaux.

En août, le pass sanitaire sera étendu aux cafés, restaurants, foires et salons professionnels, ainsi qu’aux avions, trains, cars longs trajets et aux établissements médicaux sauf urgence. Les menaces de licenciement sont mises de côté pour l’instant. Le Conseil constitutionnel tranchera le 5 août sur le projet de loi sanitaire. RESTONS VIGILANTS !!!

Seuls nous ne pouvons rien. Ensemble tout devient possible !!!